Nous connaissons tous Paris. Au début, on est émerveillé, l’air pollué s’engouffre dans nos poumons et on sourit avec nos têtes de cons, parce qu’on est content d’être là, content de voir la Tour Eiffel en vrai. On est contents parce que notre nouvelle vie commence. On ne s’attend pas à ce cauchemar …
Ça avait commencé comme de rien. Un matin, au bord de la Seine, on avait retrouvé le corps d’un inconnu. C’était un meurtre d’une rare violence, exposé à la vue de tous. A côté de ce corps gisant, il y avait eu un mot, un mot étrange. Un mot effrayant. «
Ce n’est que le début ». Comme on se moquait pas mal de Monsieur Tout Le Monde, retrouvé mort en bord de Seine, la vie avait reprit son cours. Au fond, on avait tous quelque part dans un coin de la tête, ce mot. Ce n’est que le début, mais le début de quoi ?
Le train-train Parisien ne laisse pas la place à ce genre de doute. La ville et ses belles lumières nous avaient vite fait oublié ce meurtre, ce mot. Et alors que tout s’effaçait doucement de nos pensées, un deuxième meurtre est venu entacher la vie faussement parfaite de Paris. Deuxième coup dur. Encore du sang. C’est là que nous, les
Wesen, on a commencé à s’inquiéter. C’est là que nous, les
Grimm, on a commencé à aiguiser nos armes. C’est là que nous, les
Kehrseite, on a commencé à se méfier des gens dans la rue.