② hélas ! ce noir abîme de mon crime. ≈ helios

hélas ! ce noir abîme de mon crime.

─ dieu de terreur et dieu de sainteté ─

Ce soir, j'étais de sortie. Je voulais m'amuser comme si cela allait être ma dernière soirée. J'ai été alors d'abord en boîte de nuit. J'ai bu à en être complètement ivre puis j'ai erré jusque dans le centre afin d'admirer quelques déesses de la nuit faisant des prouesses incroyables dans les clubs strip-tease avant de sortir également. Finalement, je me suis isolé dans un un coin tranquille pour m'amuser à cracher des flammes, sans réellement me rendre compte du danger que je pouvais prendre en m'exposant de cette manière. Mais je m'en fichais. Cela avait été très divertissant et personne n'est venu m'embêter, alors tant mieux. Quand enfin je me disais qu'il serait temps pour moi de rentrer à la maison pour que le Grimm avec lequel j'habitais ne s'inquiéterait pas, je me prends les pieds dans quelque chose de mou avant de m'étaler dessus. Ne comprenant pas très bien ce qu'il venait de se passer, l'esprit embrumé, je fronce les sourcils. Finalement, avec beaucoup de difficulté, je finis par me relever et de découvrir avec horreur l'objet de ma chute ; un cadavre. Et pas n'importe quel corps. Plus loin, il y avait la marque de la griffe noire. Comme réveillé par l'adrénaline, je regarde les alentours, espérant que l'un des membres ne se trouvent pas présentement là. Je ne sais ce qu'il pourrait m'arriver. Sans doute seraient-ils capables de m'abattre, faisant fi de ma condition de dämonfeuer... Je me mets alors à courir. Le plus loin et le plus vite possible. Je ne fais même pas gaffe au sang qui a tâché mes vêtements. Tout ce qui compte actuellement, c'est de sauver ma vie. Mais je suis stoppé. Les phares d'une voiture m'éblouissent la face. Je tente de protéger mon visage en plaçant les mains devant. Je crois avoir affaire à l'organisation hostile qui allait se débarrasser également de moi jusqu'à ce que j'entende une voix annonçant la police. ≪ - Et merde... ≫. Automatiquement, je lève les mains, ne cherchant pas un seul instant à fuir. Ce ne sont que des humains. Ils ne peuvent rien me faire... À moins qu'il n'ait des membres de l'organisation dans la police. Alors, dans ce cas-là, je pourrais sérieusement m'inquiéter.