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 Tout le monde voit ce que vous paraissez, peu connaissent à fond ce que vous êtes + ft Fernand

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Yanaël Callaghan
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Tout le monde voit ce que vous paraissez, peu connaissent à fond ce que vous êtes.
Lorsque tu ouvre ton ordinateur, ce matin là, tu es scotchée. Stupéfaite. Sous le choc. La bouche bée, vêtue d’un peignoir en soie blanche, les cheveux lâches et peignés en arrière, tu tiens ta tasse de thé, et tes yeux parcourent l’écran. Des mails, beaucoup de mails. Le titre est presqu’à chaque fois le même. Tu n’en ouvre aucun, tu t’empresses de regarder : les sites people ont déjà relayé la nouvelle. « Un article sanglant, Jules Gauthier nous aurait-elle mentit ? » Tu veux cliquer sur le lien, mais ton téléphone portable t’en empêche. Il sonne et le numéro qui s’affiche ne t’annonce rien de bon. Tu décroche. « Allô ? » La voix est grave, et une légère tension se fait entendre. « C’est quoi ce merdier ? C’est mauvais pour les affaires, Jules. » Tu aimerais te défendre, mais tu ne sais pas de quoi parle ce fameux article "sanglant". Tu articules chaque mot : « Tu veux bien m’expliquer ce qu’il se passe ? » L’homme au bout du fil se racle la gorge. « Un article du journaliste Lecornu. Tu sais, celui qui habituellement évite les sujets qui concerne les … gens comme toi. Il a appris que tu œuvrer pour les enfants malades dans le monde, mais, il a vu un truc. » Tu arque un sourcil. « Et, quoi donc ? » La voix explose. « Que c’était du bidon ! Que c’est qu’une image, que tu t’en fous pleins les poches, que les enfants malades ont jamais reçu leur putain d’argent ! T’as intérêt d’arranger ça, Jules, ou je t’assure que ça va mal, très mal finir ! » Et il raccroche.

C’est pour ça que tu es là, devant les bureaux de presse où travaille ce cher Lecornu. Tu entres, et tu t’adresse à la secrétaire. « Bonjour, je voudrais parler à … votre journaliste, Lecornu. » Elle lève à peine les yeux vers toi, fait quelques clics sur sa souris et hausse les épaules. « Vous aviez rendez-vous ? » Tu regarde à ton tour l’écran. Une certaine madame Dubois est censée lui rendre visite. Tu souris. « Oui, je suis Madame Dubois. » La secrétaire te demande alors de la suivre. Elle t’installe dans un bureau à la décoration très sobre et elle te dit de patienter, que le journaliste va arriver. Tu enlève alors ta veste rouge, pose ton sac à main sur la chaise à côté de toi et tu patiente. Tu ignore s’il connaît cette Madame Dubois, mais tu espère que non. Tu regarde par la fenêtre. Tu dois jouer la femme perdue, la femme outrée. La femme qui ne comprend pas, la femme qui ne sait pas pourquoi elle est la cible d’un tel article.  

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Fernand Lecornu
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Jules K.
Gauthier

Tout le monde voit ce que vous paraissez, peu connaissent à fond ce que vous êtes


La nuit avait été longue. Au petit matin, un article des plus tapageur et dont j'avais le secret allait être dévoilé au public. J'avais passé des nuits blanches et des jours entières afin de prouver le moindre mot qu'avait encré les machines durant cette nuit. J'étais attristé d'écrit ces mots, mais ce n'était là que vérité, à mon grand regrée. Je me demandais encore quand-est-ce que les gens arrêteraient d'abuser d'aussi noble cause que son ceux de l'humanitaire. La politique sur la question était parfois douteuse, les campagnes mensongèrement et l'argent jetaient par les fenêtres. C'était vraiment triste de voir le monde partir comme ça, mais d'une autre part, je me réjouissais que je pouvais prouver le moindre de mes dires.

Ma journée avait commencée par un café cherché à trois pâtes de maison. Merci à la cafetière tombée en rade après cinq ans de bons et loyaux services. En tout cas, cette petite escapade matinale me permis d’entendre les avis de certains sur l'article. Le café où je bu ma dite ''boisson'', avait déjà reçue sa presse quotidienne. Les journaux passant de main en main, certains ne tardèrent pas s'exprimer à vif fois sur le sujet. Personne ne savait que c'était moi l'auteur de cette article, mais certain savait que ceux que j'avais écris par le passé c'étaient avérés vrais
.
Après ce petit-déjeuné fort inhabituel, je vins enfin à mon bureau. À peine la porte de la rédaction dépassé, que je fus arrêté par la secrétaire. Celle-ci s'empressa de m'informer de l'arrivé de mon rendez-vous. Il était vrai que j'attendais quelqu'un ce matin-là, mais à mes yeux, la personne était bien trop en avance. Pour cause, je connaissais bien la personne, mon avocate, malheureuse elle en temps normale bien plus en retard qu'en avance, ce qui me mis la puce à l'oreille.

Rejoignant prestement mon bureau, j’aperçus par l'ouverture, cette chevelure d'or. Cela confirma mes suspicions, car elle était bien différente que ma brune avocate. Son physique parlait pour elle. Si je n'avais pas fait un article sur elle, je ne l'aurais pas reconnue, mais là, c'était aisé. M'approchant du bureau, je m'y engouffrai et prétextai alors l’étonnement et ignorance.

- Ha..., excusez mon retard. Madame Dubois je présume ? Je suis ravis que vous ayez pus venir. Je m'excuse encore de ne pas être venue à votre cabinet et de vous avoir fait venir ici alors que vous avez tant de travaille, mais je ne pouvais faire autrement. En tout cas merci d'être là, votre aide me sera très utile avec ce qu'il risque de m'arriver.

M’assaillent à mon bureau, je vins à éclaircir ce dernier des nombreuses feuilles et documents le recouvrant.

- Bien, si vous le permettez commençons. Comme vous le savez, aujourd'hui est sortit un article qui s'avèrera compromettant pour la dénommé et affable Jules Gauthier. C'est une mannequin à la carrière, qui je présume, ne doit son importance qu'à ces "relations". Comme je vous ai fait part par écrit, je présent prochainement des accusation pour diffamation et j'aurais besoin de votre expertise juridique pour venir à bout de cette ''sorcière''.


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Yanaël Callaghan
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Tout le monde voit ce que vous paraissez, peu connaissent à fond ce que vous êtes.
L’homme entre dans la salle et tes poils se hérissent sur tes bras. Tu es prise d’une soudaine envie de lui sauter à la gorge, mais il te déstabilise. Il t’appelle Madame Dubois, s’assoit en face et commence à te dire qu’il est désolé de t’avoir fait te déplacer, mais que c’était la seule solution. Tu fronces les sourcils, ouvrant la bouche, mais il enchaîne. Il parle de l’article, mais d’abord, il parle de toi. Il dit que tu es affable, que tu ne dois ton succès qu’à tes « relations », (et quelles relations !) et enfin il finit par t’appeler « sorcière ». Tu crispe tes doigts, manquant de woge de colère, mais tu te retiens, seuls quelques traits de ton visage ne bougent, avant de revenir à la normale. Tu ferme les yeux, inspirant, expirant. Puis tu te racle la gorge. « Alors, vous faites des articles sur des personnes dont vous ne connaissez même pas la tête ? Et vous ne reconnaissez même pas votre … avocate ? » Tu le regarde dans les yeux, esquissant un large sourire, lui dévoilant tes dents blanches et parfaitement alignées. « Jules, Jules Gauthier. L’affable sorcière. » Tu ne lui tends pas la main, ce type ne mérite pas que tu lui accorde ce geste de politesse. Ton cœur bats la chamade tant la colère oppresse tes veines. Tu es folle de rage, et ce n’est pas à cause de l’article, mais bien à cause de ce qu’il vient de te dire. Tu appuies ton dos contre le dossier de la chaise, avant de faire taper tes ongles contre l’accoudoir.

« Je vous trouve extrêmement désobligeant. Excusez ma venue impromptue, mais je n’avais pas le choix. » Ton regard balaie le bureau, remplit de feuilles et autre paperasse. « Vous vous doutez de la raison de ma présence ici, n’est-ce pas ? » Tu fouilles dans ton sac, attrapant la copie de l’article que tu as préalablement photocopié. « Vous avez de quoi prouver ce que vous dîtes ? » Tu le regarde de nouveau dans les yeux, décidant de jouer la carte de la femme choquée. « C’est un scandale. Je vous admire, Monsieur Lecornu. » Foutaises et balivernes, tu ne connaissais même pas son existence avant cet article. « Vous rabaisser à ce genre de potins, ça m’afflige, d’autant qu’il est question de ma personne. » Tu pose la copie de l’article sur le bureau et tu tapote tes ongles vernis sur le bureau de ce cher journaliste. « Je connais de nombreux journaux qui serait ravis de travailler avec vous, si vous vous mettez à faire ce genre d’article. Voici, Gala, People … » Tu énumères encore d’autres maisons, avant de rire. « Vous souhaitez que je continue ? »
 

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Fernand Lecornu
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Gauthier

Tout le monde voit ce que vous paraissez, peu connaissent à fond ce que vous êtes



Elle n'avait pas joué le jeu, dommage, cella aurait put être intéressant. Enfin bref. Ne perdant pas de temps dans une comédie que nous savions tout deux fausse, elle se présenta donc à moi. Jouant la femme choquée et un point hautaine, elle me compara sans vergogne à un journaliste people. Plus elle tentait de me discrédité, plus le sourire au coin de mes lèvres s'affichait à ces yeux. Une fois qu'elle finit enfin ces questionnement futiles et perturbés, je vins à croiser les doigts et poser mes coudes sur mon bureau. M'avançant au dessus de l'arche de chair que je venais de construire, je la fixai droit dans les yeux, souriant, puis me lançai à elle dans dans nouveau monologue.


- Je vois que vous appréciez la presse people Mademoiselle Gauthier. Sachez que moi-même, je n'aurais pu en citer autant. Je vois donc que vous êtes une femme de lettres, je me dois alors d'être franc avec vous. Bien évidement, je savais clairement qui vous étiez à mon arrivé. Jamais, au non, je n'écris sans connaître d'une manière ou d'une autre la personne visé par ma plume.

Me redressant dos au dossier de ma chaise, plaçant mes bras sur les accoudoirs, je poursuivis.

- Vous vous dites scandalisé, sachez que moi aussi, je le suis. Savoir que de pauvre enfants qui souffre déjà d'un mal qui les ronges, doivent en plus souffrir d'un manque de fond à leur cause. Quand on sait que cette argent n'est jamais arrivé, on ce pose des questions et c'est ce que j'ai fait. J'ai fait mon métier Mademoiselle Gauthier, connaître les tenants et les aboutissant d'une histoire pour les mettre en évidence. Je comprend que vous vous sentiez scandalisé, car voir s'afficher dans la presse matinale ces crimes peut être dérangeant, surtout si on ce ment aussi à soit.

Tendant le bras droit pour ouvrir un tiroir du bureau, je sortis alors un dossier de quelques pages, puis le jeta sur le bureau en face de la jeune femme.

- Vous demandiez si j'avais de quoi prouver mes dires ? Voilà tous. Vous comprendrez en le feuilletant, qu'avec ça, au pire des cas, vous pourriez reporter la faute sur votre manager. Mais, sachez aussi, qu'une telle affaire restera collé à votre image, et cela, qu'importe le résultat. Vous continuerez à défiler sur un podium, sans nul doute, mais n'envisagez plus la moindre participation caritative.


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Tout le monde voit ce que vous paraissez, peu connaissent à fond ce que vous êtes.
Tu essaie de rester calme, de ne pas woge devant un vulgaire kehrseite. Il croise ses doigts, s’avance au dessus du bureau et lorsqu’il ouvre la bouche, tu meures encore plus d’envie de lui arracher la gorge. Ces petites piques qu’il te lance te font hérisser le poil, et tu enfonce tes ongles dans le cuir du fauteuil sur lequel tu te trouve, pour tenter de garder ton calme. Les hexenbiest sont extrêmement susceptibles et les énerver ne fait pas bon ménage. Tu ouvre la bouche, mais il ne te laisse pas le temps de répondre, il enchaîne sur de nouvelles accusations. Et cette fois, c’est un rire qui s’échappe de ta gorge, quand il parle des enfants qui souffrent. Comme si le monde d’aujourd’hui s’intéressait vraiment aux enfants malades. Comme si le fric n’était pas l’unique but des associations diverses et variées. Comme si le président de cette association ne t’avait pas aidé à blanchir ce fric. Tu lève les yeux au ciel, recouvrant ton sérieux quelques instants. Ton petit sourire narquois s’efface lorsqu’il sort une pile de documents censés prouver que tu n’es pas la Jules Gauthier bienveillante que tout le monde pense. Et cette fois, tu ne peux pas te retenir. Tu woge, à la fois en colère et surprise. Ce n’est pas un woge visible par les kehrseite, puisqu’il est inintentionnel.  Lorsque tes yeux croisent les siens, tu te fige. Ton cœur semble s’arrêter. Les yeux de l’homme en face de toi sont d’un noir abyssal. Dans les yeux du journaliste, tu ne vois que toi, que ton visage d’hexenbiest. « Vous êtes … un … » Tu hurles, wogant à nouveau pour reprendre ta forme humaine et tu recule contre la porte, hurlant encore. Un grimm. Tu es face à un putain de Grimm ! Tu fermes les yeux, protégeant ton visage avec tes bras. Tu ne le supplie pas de ne pas de te tuer, tu sais très bien que s’il venait à faire ça dans les locaux de son bureau, sa carrière de journaliste serait largement compromise. Cependant, tu n’ose plus respirer, tu n’ose plus le regarder. Tu tremble comme une feuille. Les Grimm sont donc réellement de retour dans la capitale …
 

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